Terrassement, évacuation des terres, coffrage, fondation, montage de murs, ferraillage étaient au programme.
C’est sous une météo parfois capricieuse, la mousson venait à peine de se terminée, que les travaux se sont déroulés.
Après un temps d’adaptation, nous nous sommes inspirés des pratiques locales utilisées par les népalais avec lesquelles nous avons réalisé la construction de 2 murs de pierre sèches attenants au centre pour personnes âgées.
Le portage des pierres, lourdes de 30 à 40 kg chacune, demande une technique et gestuelle adaptée. Nous restons donc vigilants dans leurs manipulations.
Viendra ensuite le moment de participer au creusement d’une fondation. Les conditions restent difficiles. La terre est très argileuse, elle colle aux outils. Les pauses « thé » sont les bienvenues. L’ambiance joviale nous fait oublier la dureté du travail.
Il y a bien un tracteur dans le village, mais hélas, les chemins sont tellement détrempés qu’il risquerait de s’embourber. C’est sans ce matériel mécanique que nous allons poursuivre le travail.
Nous sommes trempés. L’humidité nous pénètre et chaque matin, nous repartons au chantier avec nos habits encore humide de la veille. Il nous est quasi impossible de les faire sécher.
Ce premier édifice terminé, nous entamons le suivant qui servira de mur porteur à une terrasse qui selon les cas, peut attendre jusqu’à 3 m de large.
Dix jours se sont écoulés. Namasté ! Le soleil brille depuis ce matin et il nous accompagnera jusqu’à la fin de notre séjour.
Réfection du chemin pour aller au poulailler
Le chemin d’accès est pentu et les pluies l'ont fortement détérioré. Il est impossible d’utiliser le tracteur.
C'est à dos d’homme que les sacs de ciment sont acheminés sur les 700 m qui séparent le poulailler du village.
L’objectif de cette tranche de travaux est de rendre le poulailler carrossable.
Nous commençons par détourner les ravines qui ne font qu’amplifier la mise en eau du chemin. Il ressemble d’ailleurs plus à un ruisseau qu’à un chemin.
Une fois l’eau canalisée, nous pouvons empierrer correctement les zones les plus fragiles.
Terrassement dans la zone centrale du centre pour les personnes âgées
L’extension de la maison de retraite dans sa partie supérieure est entamée. Un bâtiment a été construit et pratiquement achevé sur le côté droit.
Une autre extension est prévue sur le côté gauche. Il nous faut donc préparer la zone. Pour ce faire, nous allons charrier à la pelle et à la brouette des gros volumes de terre soit l’équivalent d’environ 200 m cube.
Ainsi se termine notre séjour.
Nous allons laisser la place à d’autres volontaires qui seront à Taksindu d’ici quelques jours et leur souhaiter autant de plaisir que celui que nous venons de vivre auprès des habitants et des résidents du centre d’accueil pour les personnes âgées en situation difficile.
Nos collègues de travail népalais
Textes et photos issus du récit de Daniel Cambernon.